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Pourquoi les cas communautaires risquent de nous décimer ?

Le communiqué du ministre de la santé révélant hier qu’un des cas positifs du 21 mars a été contaminé par le 3e cas du 11 mars nous renseigne sur une donnée essentielle pour calculer la courbe dynamique du coronavirus au Sénégal.

Nous pouvons dès lors établir une formule mathématique qui nous permet de comprendre la dynamique du virus et de prévoir le nombre de personnes qui seront infectées sur une periode donnée (x).

Calculons d’abord l’INDICE de la pandémie au Sénégal en divisant le nombre de cas connus (je dis bien connu car dans ce pays on ignore trop souvent de quoi les gens meurent) par la population totale du pays estimée par la direction de la statistique à 16.209.125 en 2019;

Ensuite calculons la PREVALENCE en divisant le nombre de nouveaux cas connus par la population totale et multiplions le résultat par 100 pour le traduire en pourcentage;

soit X le temps et soit Xo le temps où s’arrête la croissance exponentielle c’est-à-dire la limite de croissance exponentielle;

soit L la valeur maximale pouvant être atteinte;

Soit K le facteur multiplicateur qui indique la pente de la courbe;

Et enfin

Soit E le nombre d’Euler ou constante de Néper (2,71828) base des logarithmes naturels;

On peut facilement calculer la dynamique du coronavirus au Sénégal en posant l’équation suivante:

F(x)= L sur 1+E puissance -K(X – Xo)

Je vous laisse poser l’équation dynamique de la pandémie au Sénégal et tracer sa courbe logistique. Le résultat que je n’ose même pas énoncer ici, donc vraisemblablement effarant, devrait vous encourager à rester chez vous et décider le Président de la République à décréter l’Etat d’Urgence.

A vos carnets.

NB: Il ne s’agit là que d’une approche mathématique parmi tant d’autres. J’en ai utilisé 3 différentes et les résultats sont sensiblement les mêmes.

PHB.

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