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Invité sur 7TV – Ramadan Show 20 mai 2020

Pierre Hamet BA était l’invité de l’émission Ramadan Show du 20 mai 2020 diffusée sur 7TV.

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DE LA POLITIQUE ET DE NOUS-MÊMES

La lutte violente pour le pouvoir est devenue, au-delà d’un enjeu suprême, une fin en soi. Et quand on le conquiert, généralement par le biais d’élections truquées, on s’y accroche, on essaie de s’y maintenir le plus longtemps possible avec famille, clan et tribu. Nous l’avons trop souvent entendu dire: la politique est une sale affaire. Mais, comment une activité qui requiert un caractère particulièrement responsable en raison du dévouement qu’elle exige à l’égard du peuple est-elle devenue si infâme au point de ne plus intéresser ceux qui auraient pu valablement s’en acquitter? La vérité c’est que la politique en elle-même n’est pas odieuse. Seuls sont détestables ceux qui la souille. Je parle de ces dirigeants qui s’asseyent sur les institutions pour surveiller leur fauteuil au lieu de veiller au bon fonctionnement de la cité et à la bonne application des mesures de gouvernance.

Pierre Hamet BA

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LE NOUVEL ORDRE AFRICAIN

Ma vision est celle d’une Afrique qui dépend d’une nouvelle génération de leaders ouverts à l’idée de partage du pouvoir, contrairement aux groupes actuels qui sont prêts à sacrifier tout le continent pour des intérêts égoïstes. Ma vision de l’Afrique est celle d’un continent où le système éducatif donne aux futurs leaders une énergie qui amène l’Afrique vers le monde. En lieu et place de l’Union Africaine, je vois une Confédération des Etats Africains à défaut des Etats-Unis d’Afrique. Je vois une nouvelle génération de leaders décidés à arrêter les guerres sur le continent. Je vois la Confédération des Etats Africains guider le monde vers le nouvel ordre mondial du 21ème siècle.

Pierre Hamet BA

17/05/2020

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LA GRANDE AFRIQUE

Le monde serait différent sans l’Afrique. Nous avons suffisamment donné à la civilisation humaine : force de travail, de défense, de sécurité mais aussi en terme de médecine, de culture, d’art, de musique, de danse, de technologie, d’agriculture, de commerce, ou encore de religion, de tourisme, d’ingénierie, de possibilités en affaires et bien d’autres domaines de l’activité humaine. Il ne nous reste qu’à posséder le pouvoir de l’unité. Nous devons envisager un cadre plus large ; voir au delà des limites politiques, religieuses, ethniques et nationalistes afin d’embrasser la perspective d’une Afrique plus grande dans tous les sens du terme.

Pierre Hamet BA

18/05/2020

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Notre participation à la luttre contre le Coronavirus

MiPharma, filiale de Modernis Intelligence Group a mis d’importants moyens en œuvre pour apporter une réponse adaptée à ce problème de santé publique qui menace l’humanité toute entière.

Le 01er Mars 2020, MiPharma a acquis la License exclusive de commercialisation du premier et seul désinfectant 100% efficace contre la propagation du Coronavirus. Ce produit breveté aux Etats-Unis et dont l’appellation est contrôlée est dénommé Coronacide.

Le Coronacide est développé et produit par les laboratoires associés de MiPharma aux Etats-Unis. Il a la particularité d’être efficace sur tous types de surface avec une rémanence de 28 jours et contre tous types de germes, virus, bactéries, levures, champignons, spores anciens ou émergents. C’est ce qui le différencie des produits actuellement utilisés qui s’avèrent inefficaces face à l’expansion du Coronavirus car, 15 à 30 minutes seulement après leur application, elles s’évaporent (eau de javel, éthanol, isopropanol) ou se dégradent chimiquement (dioxyde de Chlore).

Le Coronacide a passé tous les tests de sécurité (chimiques, physiques, écologiques, toxicologiques) et est certifié conforme aux réglementations sanitaires des Etats-Unis, de l’Union Européenne et du Canada.

Le Coronacide n’a donc aucun effet néfaste sur l’homme, les animaux et les plantes. Il peut être utilisé pour protéger et désinfecter les hôpitaux, les marchés, les maisons, les écoles, les avions, les aéroports, les bateaux, les ports, les usines, les restaurants, les hôtels, et
généralement tout environnement qui peut accueillir du monde et permettre la prolifération du virus.

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LE CHOIX DE L’EMBARRAS

Son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal, était fermement attendu. En effet, le pays est tenu en haleine depuis l’annonce du premier cas positif au coronavirus le 02 Mars 2020. La stratégie alors mise en place par le gouvernement pour contenir la propagation du virus a, contre toute attente, soulevé l’ire des populations. Elles se sont notamment indignées de certains comportements, isolés mais tout de même violents, des forces de l’ordre à l’encontre de citoyens qui ne s’étaient pas préparés à subitement changer radicalement de mode de vie. Tout aussi, les restrictions inhérentes à l’état d’urgence décrétée le 23 Mars dernier n’ont pas été accueillies avec joie. Le couvre-feu de 20h à 6h du matin a été amplement critiqué par des sénégalais dont la principale source de revenu provient d’activités nocturnes. L’interdiction des rassemblements ; des déplacements interurbains ; des événements heureux et malheureux tels que les baptêmes, les festivités nuptiales, les cérémonies de deuil et autres activités sociales ; la limitation du nombre de passagers dans les transports ; a été rudement mise en mal par une irresponsabilité citoyenne encore ambiante. Quid de la fermeture des lieux de culte qui a provoqué une défiance, somme toute, inacceptable au regard de l’urgence sanitaire du moment. Jamais, depuis le début de son magistère, une adresse à la nation n’a, semble-t-il, suscité autant d’intérêts que celui de ce 11 mai. Mais avec Brio, le Président de la République a réussi à désamorcer la bombe sociale.

Cependant, les nouvelles dispositions ne manquent pas d’interpeller. Elles suscitent à la fois assurance, inquiétude et peur. Car, pour nombre d’entre-nous, il nous est impossible de concevoir qu’au moment où nous atteignons le pic de contamination, Son Excellence décide d’alléger les mesures restrictives qui nous ont jusque-là été salutaires. Soit alors l’état d’urgence n’était pas justifié. Soit, et c’est le cas le plus probable, le Président de la République cède à la pression économique et sociale. Bien entendu, pour éviter la faillite générale, il faut redémarrer les activités économiques ; sauver l’année scolaire et il faut, dans la mesure du possible, recouvrer un semblant de normalité. Dans la même veine, il faut taire ces fanatiques qui voient en la fermeture des lieux de culte un acte blasphématoire. Mais on n’apprend pas à vivre avec un tel virus du jour au lendemain. De plus, notre système d’habitus social est de nature à favoriser l’évolution des cas communautaires.

Tout compte fait, à cause des errements notés ça et là dans la mise en œuvre de la force Covid-19, le Président de la République est passé de l’embarras du choix au choix de l’embarras. Même s’il se veut rassurant, le risque d’une contamination exponentielle est plus que jamais réel. Pour autant, il ne faut ni paniquer ni désespérer. Car, même s’il y a dans la stratégie de gestion de la crise beaucoup de choses à parfaire, force est de reconnaitre que la résilience dont notre pays a jusque-là fait montre n’est pas fortuite. Elle résulte des motivations gouvernementales et du professionnalisme de notre corps médical. Avec l’évolution des protocoles de traitement déjà à l’œuvre, les nouvelles mesures prises par le Chef de l’Etat pourraient n’avoir que très peu d’incidences sur le taux de létalité de la pandémie au Sénégal. Toutefois, nous invitons le chef de l’Etat à rester intransigeant dans la gestion de nos frontières. Car, même s’il a omis de l’évoquer, notre inquiétude est grande quand à la réouverture de notre espace aérien pour des vols en provenance de pays largement affectés par la pandémie et qui peinent encore à y remédier.

Il ne faudrait pas que nous enregistrions de nouveaux cas importés. Nous ne vous le pardonnerons pas, Excellence, Monsieur le Président de la République.

Pierre Hamet BA

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MACKY SALL, LA MOSQUÉE N’EST PAS UN 6eme PILIER DE L’ISLAM…

Mr le Président, vous avez entamé un bras de fer que vous êtes sur le point de perdre. Et pourtant, la raison est avec vous. Tout porte à croire que vous allez incessament procéder à la réouverture des mosquées. Or, les mosquées sont en grande partie fréquentées quotidiennement par des personnes âgées. Ceux-là mêmes qui sont les plus vulnérables face au coronavirus. Toutes les autres personnes qui s’offusquent de la fermeture des mosquées expriment une indignation épidermique car elles n’y sont assidues que les vendredis, et encore… Prier à la mosquée n’est pas un sixième pilier de l’islam. Personne ne s’offusque de la fermeture de la Mecque alors que le Hadj est le cinquième pilier de l’Islam. Ne cédez donc pas à la pression. Tout ceci n’est que fumisterie.


Comme n’importe quelle autre bâtisse, les mosquées sont faites de sable, de ciment, de béton et de fer. Elles n’ont de significations sacrées que celles projetées sur elles par le sujet. A Cordoue où se tiennent les rencontres annuelles islamo-chrétiennes, la même bâtisse sert concomitamment de mosquée et d’église. On l’appelle alors mosquée-cathédrale, témoin des civilisations qui se sont succédées dans la region depuis des millénaires.
Les connaissances accumulées en art islamique et en architecture anté-islamique ont démontré l’origine des formes architecturales de nos mosquées contemporaines qui ne sont ni une prescription divine, ni une invention musulmane, encore moins un 6eme pilier de l’islam. A vrai dire, si Dieu est si magnanime, si clément et si miséricordieux qu’il est dit dans le Saint Coran, il n’a pas besoin du bovarysme des imams et de l’insolente richesse qui orne les murs de nos mosquées pour exhaucer les voeux des gens pauvres qui viennent y prier.

PHB.

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NE SOYEZ PAS PRÉTENTIEUX.

Il est si facile et si puéril de se réfugier derrière une expression du genre on doit apprendre à vivre avec ce virus. Mais personne ne se soucie de nous dire comment?
Vont-ils réduire des salles de classe de 70 places à 30 places? Vont-il réaménager tout notre environnement: mosquée, marché, transports publics, entreprises, administration? Vont-ils augmenter les capacités d’accueils des services d’urgences et de soins intensifs dans tous les hopitaux regionaux? Les auront-ils auparavant équipés pour pallier les détresses respiratoires? Vont-ils mettre à la disposition de tous les centres de santé des TDR accessibles à la bourse de la population? Sur quoi le gouvernement travaille précisément ? On n’en sait rien. Alors comment et avec quels moyens allons-nous apprendre à vivre avec le Covid-19 ?


Ce ne nest pas parce que vous avez le pouvoir de décisions que vous pouvez nous prendre pour des imbéciles. Vous êtes libres d’ouvrir votre école que ne fréquentent pas vos enfants. Une école qui n’en est presque plus une depuis fort longtemps tant les grèves des enseignants et des élèves ont fini de chambouler les quantums horaires et transformer le programme annuel en cours de rattrapages. Mais les sénégalais sont tout aussi libres de ne pas y envoyer leurs enfants qui risquent d’y être contaminés et d’infecter à leur tour leur famille. Tout parent dont l’enfant sera infecté a l’école pourra vous poursuivre pour négligence, entre autres crimes.
A bon entendeur, wa salam.

PHB.

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CAMPS DE DÉCONCENTRATION

Parents d’Elèves, Unissez-Vous. Envoyer nos enfants en classe revient à les transformer en puissants vecteurs de dissémination du virus et satisfaire ainsi les rêves de ceux qui prédisent l’hécatombe en Afrique. La reprise des cours annoncée le 02 juin n’est fondée que sur le bon vouloir de ceux qui pensent plus à sauver l’année scolaire plutôt qu’à sauver nos vies. Aucune étude scientifique n’a jusque-là permis et ne permettra jamais de prédire la date à laquelle le virus disparaitra de notre territoire. Alors, Mr le Président, merci de ne pas envoyer nos enfants à Auschwitz.

PHB.

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JAMAIS 203: TIERCE FOIS N’EST PAS DROIT.

Donnes nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Demain fera jour. Société affamée. Population infantilisée. Esprits conditionnés. Je ne vous vois pas. Je vous devine. Ce n’est pas un masque. C’est une muselière.

Les pires présages ont trouvé un écho percutant. Echo tristement subi par une masse noyée dans une détresse quotidienne. Le long des routes, devant les boulangeries, les gargottes, les marchés et dans les transports, les files indiennes et les attroupements ont le mérite de révéler la vérité à une majorité dépassée par l’ampleur du désastre. La cellule s’est dégradée et commence maintenant à communiquer à la Nation son programme de dégénérescence. Les hommes et les femmes dont l’ignorance sans but vient de se briser, telle une écume insensée, sur la digue des incohérences d’un système rouillé, cherchent, affolés, à remédier à la pathologie.

Les cellules grouillent. Des vivres pour qui en veut. Des marchés pour qui sait s’y prendre. De l’argent pour combler l’irresponsabilité ambiante. Nous dicter notre conduite. Nous faire marcher au pas. Nous fondre dans ce moule de citoyen moyen pour pallier ses manquements. Il s’est affiché comme le seul pilier incontournable. Il ne dit mot. Mais il le veut. Qu’il suffise pour s’en convaincre d’observer. Il déroule dans l’ombre. Il a un masque. Muselière pour les autres.Jamais le discours médiatique et politique n’a semblé aussi embarrassé et peu crédible.

Où sont donc nos intellectuels ? Pas ceux qui, abonnés aux émissions de grande écoute, avalisent et dissèquent le message officiel, comptent les cas communautaires, les morts et les points, de part et d’autre, tout en se réfugiant derrière une confortable «neutralité» proportionnelle à l’assiduité des médias à leur égard. Mais plutôt, ceux qui souffrent de cette espèce d’indifférence politique dont on a rendu la démocratie responsable, prétextant que la masse n’est pas faite pour comprendre.

Il y a trop à faire pour qu’il ne soit pas indispensable de tenir perpétuellement mobilisée notre vigilance politique. Socrate a payé de sa vie l’influence de ses idées sur la scène sociale et politique d’Athènes. Platon a placé les sages et les philosophes au sommet de sa pyramide républicaine. Aristote était le conseiller et le mentor d’Alexandre le Grand. Cicéron était au cœur de l’arène politique de Rome. Camus et Sartre mobilisaient les rues.

Nos intellectuels doivent donc cesser de le glorifier. Ils doivent utiliser les savoirs auxquels ils ont accès et les synthèses auxquelles ils arrivent pour interpeller, questionner, critiquer ; ce qui n’est ni dénigrer, ni diffamer ; et quand le moment vient, abjurer. Sinon, à jet de pierres et de senteur de pneus enflammés, le peuple s’opposera violemment à ce qui semble de plus en plus soutenir la thèse du jamais deux sans trois.

P.H.B